الثلاثاء، 30 يوليو 2013

من أجمل قصائد الإمام الشافعى رحمه الله .... دَعِ الأَيَّـامَ

بسم الله والصلاة والسلام على رسول الله صلى الله عليه وسلم أما بعد :
نعيش سويا مع الإمام الشافعي رحمه الله الذي ملأ الدنيا بعلمه وكان بحق إمام عصره فالقصيدة التي بين أيدينا هى حقا من أجمل قصائد الإمام الشافعي رحمه الله


قصيدة .... دَعِ الأَيَّـامَ



دَعِ الأَيَّـامَ تَفْعَـلُ مَا تَشَـاءُ
وَطِبْ نَفْساً إِذَا حَكَمَ القَضَـاءُ
وَلا تَـجْزَعْ لِحَـادِثَةِ اللَّيَالِـي
فَمَا لِحَـوَادِثِ الدُّنْيَـا بَقَـاءُ
وَكُنْ رَجُلاً عَلَى الأَهْوَالِ جَلْداً
وَشِيمَتُـكَ السَّمَاحَةُ وَالوَفَـاءُ
وَإِنْ كَثُرَتْ عُيُوبُكَ فِي البَـرَايَا
وَسَرّكَ أَنْ يَكُـونَ لَهَا غِطَـاءُ
تَسَتَّرْ بِالسَّخَـاءِ فَكُلُّ عَيْـبٍ
يُغَطِّيـهِ كَمَا قِيـلَ السَّخَـاءُ
وَلا تُـرِ لِلأَعَـادِي قَـطُّ ذُلاً
فَإِنَّ شَـمَاتَةَ الأَعْـدَاءِ بَـلاءُ
وَلا تَرْجُ السَّمَاحَةَ مِنْ بَـخِيلٍ
فَمَا فِي النَّـارِ لِلظَّمْـآنِ مَـاءُ
وَرِزْقُـكَ لَيْسَ يُنْقِصُهُ التَأَنِّـي
وَلَيْسَ يَـزِيدُ فِي الرِّزْقِ العَنَـاءُ
وَلا حُـزْنٌ يَدُومُ وَلا سُـرُورٌ
وَلا بُـؤْسٌ عَلَيْكَ وَلا رَخَـاءُ
إِذَا مَا كُنْـتَ ذَا قَلْبٍ قَنُـوعٍ
فَأَنْـتَ وَمَالِكُ الدُّنْيَا سَـوَاءُ
وَمَنْ نَزَلَـتْ بِسَـاحَتِهِ المَنَـايَا
فَـلا أَرْضٌ تَقِيـهِ وَلا سَـمَاءُ
وَأَرْضُ اللهِ وَاسِـعَـةٌ وَلكِـنْ
إِذَا نَزَلَ القَضَـا ضَاقَ الفَضَـاءُ
دَعِ الأَيَّـامَ تَغْـدِرُ كُلَّ حِيـنٍ
فَمَا يُغْنِـي عَنِ المَوْتِ الـدَّوَاءُ
من أجمل قصائد الإمام الشافعى رحمه الله .... دَعِ الأَيَّـامَ

مناجاة رائعة لأمير المؤمنين على بن أبى طالب رضى الله عنه


مناجاة لأمير المؤمنين على بن أبى طالب رضى الله عنه بعنوان .. قريح القلب ..
اترككم مع هذه الأبيات الرائعة لزوج بنت رسول الله صلى الله عليه وسلم 
 
 
قريح  القلبِ من وجَعِ الذنوب
 

نحيلُ الجسم يَشْهَقُ بالنحيب
 
أضرَّ بجسمه سَهَرُ الليالي
 

فصارَ الجسمُ منه كالقضيبِ
 
وَغيِّرَ لونَهُ خوفٌ شديدٌ
 

لِمَا يلقاهُ من طول الكروبِ
 
ينادِي بالتضرعِ يا إِلهي
 

أقِلْني عثرتي واسْتُرْ عُيوبي
 
فزعتُ إلى الخلائقِ مستغيثاً
 

فلم أَرَ في الخلائقِ من مجيبِ
 
وأنتَ تجيبُ من يدعوكَ ربِّي
 

وتكشفُ ضرَّ عبدِكَ يا حبيبي
 
ودائي باطنٌ ولديك طِبٌّ
 

ومَنْ لي مثلَ طبِّكَ يا طبيبي
 


مناجاة رائعة لأمير المؤمنين على بن أبى طالب رضى الله عنه













 


من أجمل ما قال عنترة بن شداد ..... إِذا الريحُ هَبَّت مِن رُبَى العَلَمَ السَّعدي

بسم الله والصلاة والسلام على رسول الله صلى الله عليه وسلم أما بعد :
أقدم لكم هذه القصيدة الممتعة للشاعر القدير عنترة بن شداد العبسى وهى بعنوان "إِذا الريحُ هَبَّت مِن رُبَى العَلَمَ السَّعدي"
أرجوا أن تنال إعجابكم


إِذا الريحُ هَبَّت مِن رُبَى العَلَمَ السَّعدي طَفا بَردُها حَـرَّ الصَّبَابَـةِ وَالوَجـدِ

وَذَكَّرَنِـي قَومـاً حَفِظـتُ عُهودَهُـم فَما عَرِفوا قَدري وَلا حَفِظوا عَهـدي

وَلَـولا فَتـاةٌ فِـي الخِيـامِ مُقيمَـةٌ لَمَا اختَرتُ قُربَ الدَّارِ يَوماً عَلى البُعدِ

مُهَفهَفَـةٌ وَالسِّحـرُ مِـن لَحَظاتِهـا إِذا كَلَّمَت مَيتـاً يَقـومُ مِـنَ اللَّحـدِ

أَشارَت إِلَيها الشَّمسُ عِندَ غُروبِهـا تَقولُ إِذا اِسوَدَّ الدُّجَى فَاطلِعِي بَعـدي

وَقالَ لَها البَدرُ المُنيـرُ أَلا اسفِـري فَإِنَّكِ مِثلِي فِي الكَمالِ وَفِـي السَّعـدِ

فَوَلَّـت حَيـاءً ثُـمَّ أَرخَـت لِثامَهـا وَقَد نَثَرَت مِن خَدِّها رَطِـبَ الـوَردِ

وَسَلَّت حُساماً مِن سَواجي جُفونِهـا كَسَيفِ أَبيها القاطِعِ المُرهَـفِ الحَـدِّ

تُقاتِلُ عَيناها بِهِ وَهوَ مُغمَـدٌ وَمِـن عَجَبٍ أَن يَقطَعَ السيفُ فِـي الغِمـدِ

مُرَنَّحَةُ الأَعطافِ مَهضومَـةُ الحَشـا مُنَعَّمَـةُ الأَطـرافِ مائِسَـةُ الـقَـدِّ

يَبيتُ فُتاتُ المِسـكِ تَحـتَ لِثامِهـا فَيَـزدادُ مِـن أَنفاسِهـا أَرَجُ الـنَـدِّ

وَيَطلَعُ ضَوءُ الصُبحِ تَحـتَ جَبينِهـا فَيَغشاهُ لَيلٌ مِن دُجَى شَعرِها الجَعـدِ

وَبَيـنَ ثَناياهـا إِذا مـا تَبَسَّـمَـت مُديرُ مُدامٍ يَمـزُجُ الـرَّاحَ بِالشَّهـدِ

شَكا نَحرُهـا مِـن عَقدِهـا مُتَظَلِّمـاً فَواحَرَبا مِـن ذَلِـكَ النَّحـرِ وَالعِقـدِ

فَهَل تَسمَحُ الأَيّـامُ يـا ابنَـةَ مالِـكٍ بِوَصلٍ يُدَاوي القَلبَ مِن أَلَـمِ الصَّـدِّ

سَأَحلُمُ عَن قَومي وَلَو سَفَكوا دَمـي وَأَجرَعُ فيكِ الصَّبرَ دونَ المَلا وَحدي

وَحَقِّـكِ أَشجانِـي التَباعُـدُ بَعدَكُـم فَهَل أَنتُمُ أَشجاكُمُ البُعدُ مِـن بَعـدي

حَذِرتُ مِـنَ البَيـنِ المُفَـرِّقِ بَينَنـا وَقَد كانَ ظَنِّـي لا أُفارِقُكُـم جَهـدي

فَإِن عايَنَت عَينِي المَطايـا وَرَكبُهـا فَرَشتُ لَدى أَخفافِها صَفحَـةَ الخَـدِّ



من أجمل ما قال عنترة بن شداد  ..... إِذا الريحُ هَبَّت مِن رُبَى العَلَمَ السَّعدي

الأحد، 28 يوليو 2013

Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) était affable et plaisantait

Le Prophète () était toujours souriant avec sa famille et ses Compagnons. Il plaisantait avec ses épouses, les cajolait et tenait avec elles des conversations douces et intimes, pleines d’amour, de tendresse et d’affection. Etant donné qu’un sourire sympathique illuminait toujours son visage pur, il captivait les cœurs et les âmes des gens dès le premier abord.
Il plaisantait, mais il ne disait que la vérité. Ainsi, ses plaisanteries étaient, pour ses Compagnons, plus affectueuses que la tendre main d’un père caressant la tête de son fils sur le point de voyager; elles les remotivaient, les réjouissaient et épanouissaient leurs visages.
Djarîr ibn `Abd Allah Al-Badjali, qu’Allah soit satisfait de lui, affirma : « Chaque fois que le Prophète () me voyait il me souriait » (Boukhari et Mouslim).
Le sourire et les plaisanteries du Prophète () étaient au juste milieu entre deux extrémités : Il ne peut être classé ni dans la catégorie de personnes austères qui froncent constamment leurs sourcils, ni dans celle des personnes frivoles qui se laissent aller à des éclats de rires immodérés.
En effet, les plaisanteries du Prophète () avec ses Compagnons s’inscrivaient dans le cadre de sa noble ligne de conduite. D’après Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, un homme vint demander une monture au Prophète (). Alors, le Prophète () lui dit :
- « Je mettrai à ta disposition le petit d’une chamelle ».
- « Que ferais-je avec le petit d’une chamelle ? », s’exclama l’homme.
- « Tous les chameaux ne sont-ils pas issus d’une chamelle? », répondit le Prophète () [At-Tirmidhi et Abou Daoud et qualifié par Al-Albâni de hadith sahîh (authentique)].

Un jour, une vieille femme vint voir le Prophète () et lui dit : « Ô Messager d’Allah, invoque Allah pour qu’Il me fasse entrer au Paradis ». Le Prophète () lui répondit : « Ô mère d’untel, ne sais-tu pas que dans le Paradis il n'y aura aucune vieille femme!». Elle partit en pleurant. Alors, le Prophète () dit : « Dites-lui qu’elle ne sera pas vieille quand elle entrera au Paradis, car Allah, exalté soit-Il, dit :C’est Nous qui les avons créées à la perfection, et Nous les avons faites vierges, gracieuses, toutes de même âge’ » (Coran 56/35-37) [Rapporté par At-Tirmidhi et qualifié par Al-Albâni de hadith hasan].
Abou Hurayra, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta avoir dit un jour au Prophète () : « Ô Messager d’Allah, nous constatons que tu plaisantes de temps à autre». Le Prophète () lui répondit : « Oui, mais je ne dis dans mes plaisanteries rien que la vérité » [Ahmad et At-Tirmidhi et qualifié par Al-Albâni de hadith sahîh].
De son côté, Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta que le Prophète, () lui dit un jour en plaisantant : « Ô toi jeune-homme aux deux oreilles ! » [Abou Daoud et qualifié par Al-Albâni de sahîh].
Suhayb, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit : « Je vins voir le Prophète () alors qu’il avait entre les mains du pain et des dattes. Le Prophète () me dit : ‘Viens manger’, je me mis alors à manger de ces dattes. Le Prophète () me dit : ‘Manges-tu des dattes, alors que tu as un œil infecté ?’ ». Suhayb, qui avait de la répartie, lui répondit : « Oui, mais je les mâche en me servant des dents qui sont du côté de mon œil sain». Ce qui fit sourire le Prophète, () [Ibn Mâdjah et qualifié par Al-Albâni de hadith hasan].
Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit : « Il y avait un homme parmi les bédouins qui s’appelait Zâhir ibn Harâm, que le Prophète () aimait en dépit de sa laideur. Un jour, alors que ce bédouin vendait ses marchandises, le Prophète () vint par derrière et l’enlaça sans que celui-ci ne puisse le voir. ‘Lache-moi, qui es-tu ?’ demanda Zâhir. Il se retourna et vit le Prophète () dès qu’il le reconnut, il recolla son dos sur la poitrine du Prophète () qui dit en plaisantant : ‘Qui veut m'acheter cet esclave ?’.
- ‘Ô Messager d’Allah’, lui dit Zâhir ‘personne ne voudra de moi’.
- ‘Cependant tu es précieux auprès d’Allah’ dit alors Le Prophète ()» [Ahmad et At-Tirmidhi par Al-Albâni de hadith sahîh].

En dépit de sa simplicité avec sa famille et ses Compagnons, le Prophète () ne riait jamais aux éclats et ne laissait apparaître qu’un sourire. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dit : « Je n’ai jamais vu le Prophète () rire à gorge déployée ; il se contentait toujours de sourire » (Boukhari et Mouslim).

L’éthique du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) avec ses épouses

Le Prophète () était le meilleur de tous les hommes : il était le meilleur d’entre eux vis-à-vis de sa communauté et le meilleur d’entre eux avec ses épouses. C’est lui qui a dit :
« Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte le mieux avec ses épouses, et je suis celui qui se comporte le mieux avec mes épouses » [At-Tirmidhi (Al-Albaani : Sahiih)].
Cette supériorité morale dans ses relations avec ses épouses, qu’Allah soit satisfait d’elles, se manifesta sous la forme de la plus parfaite conduite qui soit ; en matière de bonnes manières, de gratification, de respect, de bon traitement, d’affection, de cajoleries, de caresses, de plaisanteries, d’équité, de miséricorde et de fidélité, entre autres vertus indispensables pour mener une bonne vie conjugale. Le Prophète () était toujours de commerce agréable et affable avec ses épouses.
Son respect et sa considération pour ses épouses atteignirent un degré inouï que ni les Arabes, ni les non Arabes n’ont jamais connu, au point que le Prophète () plaça son genou pour permettre à son épouse Safiyah, qu’Allah soit satisfait d’elle, d’y poser les pieds pour qu’elle puisse monter son chameau (Boukhari et Mouslim).
Cet amour, cette fidélité, cette considération, ce respect et cette bienfaisance ne s’arrêtaient pas lorsque l’une d’elle venait à décéder, mais elle se poursuivait même après sa mort. Lorsqu’il égorgeait un mouton, il le découpait et en envoyait une part aux amies de Khadîdja, qu’Allah soit satisfait d’elle (Boukhari et Mouslim).
De tous les hommes, le Prophète () était le plus longanime avec ses épouses. Il pardonnait leurs écarts de conduite, faisait montre de compassion, supportait la jalousie des unes envers les autres, consolait celle qui subissait une vexation de la part de l’une de ses co-épouses, rappelait à l’ordre et exhortait cette dernière.
Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta que quand Safiyah sut que Hafsah disait d’elle avec mépris qu’elle était la fille d’un juif, elle se mit à pleurer. Le Prophète () entrant chez elle et la trouvant ainsi, lui demanda la raison de ses larmes. Elle lui répondit : « Hafsah a dit de moi que j’étais la fille d’un juif ». Le Prophète () lui dit alors :
« Tu es certes la descendante d’un prophète, ton oncle paternel est un prophète et tu es l’épouse d’un prophète. Peut-elle donc se permettre de se vanter devant toi ? ».
Puis, il dit à Hafsah : « Crains Allah, Ô Hafsah » [Ahmad, At-Tirmidhi et Ibn Hibbân (Al-Albaani : Sahiih)].
Le Prophète () avait pour habitude d’entrer chez ses épouses avec un sourire qui illuminait son visage, remplissant leurs cœurs et leurs appartements de chaleur humaine et de bonheur.
L’une des facettes de la parfaite éthique du Prophète () avec sa famille et ses épouses, se manifestait à travers le fait qu’il était bienfaisant, affectueux et affable à leur égard ; il plaisantait avec elles, leurs disait des mots tendres et les cajolait.
Il donnait à Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, des surnoms affecteux, tels que « `Aïche » (Boukhari) ou « Homayra’ » [An-Nassâ-i (Al-Albâni : Sahîh)].
Il l’honorait en l’appelant avec le nom de son père et en lui disant : « Ô fille d’As-Siddîq » [Ahmad, al-Tirmidhi et Ibn Mâdjah (Al-Albâni : Sahîh)], en guise d’amabilité, de familiarité, d’affection à son égard, de respect et de considération pour sa famille.
Le Prophète () aidait ses épouses dans toutes leurs affaires et était à leur service. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, faisait le Ghosl avec lui et utilisaient le même récipient. Il lui disait : « Laisse-moi un peu d’eau », et elle lui disait de même (Boukhari et Mouslim).
Le Prophète () envoyait les filles des Ansârs à Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, pour qu’elles jouent avec elle.
Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, évoqua cette vertu éminente du Prophète Salla (Allahou Alaihi wa Sallam) fort soucieux de la distraire et de la réjouir, et dit : « Je jouais à la poupée chez le Prophète () et je reçevais des amies qui venaient jouer avec moi. Quand le Prophète () entrait, elles se cachaient par timidité. Alors, il les ramenait vers moi pour qu’elles continuent à jouer avec moi » (Boukhari et Mouslim).
Le Prophète () était d’un abord facile : quand Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, avait envie d’une chose, à moins que ce soit une chose réprimandée ou préjudiciable d’un point de vue religieux, il exauçait sa demande, comme, entre autres, sa demande d’accomplir une `Omrah (petit pèlerinage).
Quand elle buvait dans une tasse, il la prenait et buvait en déposant ses lèvres à l’endroit même où elle avait posé les siennes. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, rapporta ce qui suit : « Quand je buvais quelque chose, alors que j’avais mes menstrues, puis que je le donnai à boire au Prophète () il buvait en posant ses lèvres là où j’avais mis les miennes. Et quand je mangeais un os entouré de viande, alors que j’avais mes menstrues, puis que je le donnais à manger au Prophète () il mangeait, en posant ses lèvres là où j’avais mis les miennes » (Mouslim).
Le Prophète () s’appuyait sur le giron de Aïcha, qu’Allah soit satisfait de lui, même lorsqu'elle avait ses menstrues, et récitait le Coran. (Boukhari et Mouslim).
Quand elle avait ses menstrues, il l’enjoignait parfois de s’envelopper d’un pagne et la caressait (Boukhari et Mouslim). En outre, il l’embrassait quand il jeûnait (Boukhari et Mouslim).
Un autre aspect de sa gentillesse et de son bon comportement résidait dans le fait qu’il lui permettait de se distraire.
Lorsque Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, fut interrogée au sujet des activités du Prophète () chez lui, elle répondit : « Il aidait ses épouses dans les tâches ménagères, et quand venait l’heure de la prière, il faisait ses ablutions et sortait pour l’accomplir » (Boukhari).
Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dit : « Le Prophète () recousait son Qamis, réparait ses chaussures et faisait à la maison ce que les hommes ordinaires font chez eux. » [Ahmad et Ibn Hibbân (Al-Albâni : Sahîh)].
Elle rapporta également ce qui suit : « Je sortis avec le Prophète () dans l’une de ses expéditions, alors que je n’étais qu’une fille qui n’avait pas encore d’embonpoint. Il dit aux gens: ‘Avancez-vous’, ils s’avancèrent, puis il dit: ‘Viens faire la course avec moi’. Je fis la course avec lui et l’emportai. Puis il attendit jusqu’à ce que j’aie de l’embonpoint. Je participai à l’un de ses voyages et il dit aux gens : ‘Avancez-vous’. Puis, il me dit : ‘Viens faire la course avec moi’. Il gagna la course et se mit à rire en disant : ‘Une victoire contre une victoire’ » [Ahmad et Abou Dawûd (Al-Albâni : Sahîh)].

فؤائد السواك

في هذه القطعة جمل من الأحاديث والأسماء واللغات والأحكام يحصل بيانها إن شاء الله تعالى بمسائل : ( إحداها ) : حديث عائشة : " { السواك مطهرة للفم مرضاة للرب } " حديث صحيح رواه أبو بكر محمد بن إسحاق بن خزيمة إمام الأئمة في صحيحه والنسائي والبيهقي في سننهما وآخرون بأسانيد صحيحة ، وذكره البخاري في صحيحه في كتاب الصيام تعليقا فقال : وقالت عائشة رضي الله عنها عن النبي صلى الله عليه وسلم : { السواك مطهرة للفم مرضاة للرب } وهذا التعليق صحيح ; لأنه بصيغة جزم ، وقد ذكرت في علوم الحديث أن تعليقات البخاري إذا كانت بصيغة الجزم فهي صحيحة . والمطهرة بفتح الميم وكسرها لغتان ذكرهما ابن السكيت وآخرون وهي كل إناء يتطهر به ، شبه السواك بها لأنه ينظف الفم . والطهارة : النظافة . وقوله صلى الله عليه وسلم : { مرضاة للرب } قال العلماء : الرب بالألف واللام لا يطلق إلا على الله تعالى بخلاف رب فإنه يضاف إلى المخلوق ، فيقال رب المال ورب الدار ورب الماشية كما قال النبي [ ص: 325 ] صلى الله عليه وسلم في الحديث في ضالة الإبل : { دعها حتى يأتيها ربها } ، وقد أنكر بعضهم إضافة رب إلى الحيوان وهذا الحديث يرد قوله . وقد أوضحت كل هذا بدلائله في آخر كتاب الأذكار . ومما جاء في فضل السواك مطلقا حديث أنس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : { أكثرت عليكم في السواك } " رواه البخاري في باب الجمعة والله أعلم .

وأما حديث عائشة : " { صلاة بسواك خير من سبعين بغير سواك } " فضعيف رواه البيهقي من طرق وضعفها كلها وكذا ضعفه غيره ، وذكره الحاكم في المستدرك وقال : هو صحيح على شرط مسلم ، وأنكروا ذلك على الحاكم وهو معروف عندهم بالتساهل في التصحيح ، وسبب ضعفه أن مداره على محمد بن إسحاق وهو مدلس ولم يذكر سماعه ، والمدلس إذا لم يذكر سماعه لا يحتج به بلا خلاف كما هو مقرر لأهل هذا الفن وقوله : أنه على شرط مسلم ليس كذلك فإن محمد بن إسحاق لم يرو له مسلم شيئا محتجا به ، وإنما روى له متابعة ، وقد علم من عادة مسلم وغيره من أهل الحديث أنهم يذكرون في المتابعات من لا يحتج به للتقوية لا للاحتجاج ، ويكون اعتمادهم على الإسناد الأول وذلك مشهور عندهم ، والبيهقي أتقن في هذا الفن من شيخه الحاكم وقد ضعفه والله أعلم . ويغني عن هذا الحديث حديث أبي هريرة أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال : { لولا أن أشق على أمتي لأمرتهم بالسواك عند كل صلاة } " رواه البخاري ومسلم ، وفي رواية للبخاري " مع كل صلاة " وقد غلط بعض الأئمة الكبار فزعم أن البخاري لم يروه وجعله من أفراد مسلم ، وقد رواه البخاري في كتاب الجمعة . وأما حديث العباس فهو ضعيف رواه أبو بكر بن أبي خيثمة في تاريخه ثم البيهقي عن العباس ، ورواه البيهقي أيضا عن ابن عباس وإسنادهما ليس بقوي ، قال البيهقي : هو حديث مختلف في إسناده وضعفه أيضا غيره ، ويغني عنه في الدلالة حديث : " { السواك مطهرة للفم } " والله أعلم . وأما حديث عائشة : " إذا قام من النوم يشوص فاه بالسواك " فهو في الصحيحين بهذا اللفظ من رواية حذيفة بن اليمان رضي الله عنهما ، لا من [ ص: 326 ] رواية عائشة ، وقيل : إن ذكر عائشة وهم من المصنف وعدوه من غلطه والله أعلم . 

 

المسألة الثانية في لغاته : قال أهل اللغة : السواك بكسر السين ويطلق السواك على الفعل وهو الاستياك وعلي الآلة التي يستاك بها ويقال في الآلة أيضا مسواك بكسر الميم ، يقال : ساك فاه يسوكه سوكا ، فإن قلت : استاك ، لم تذكر الفم . والسواك مذكر نقله الأزهري عن العرب ، قال : وغلط الليث بن المظفر في قوله : إنه مؤنث ، وذكر صاحب المحكم أنه يؤنث ويذكر لغتان ، قالوا : وجمعه سوك بضم السين والواو ككتاب وكتب ويخفف بإسكان الواو ، وقال صاحب المحكم : قال أبو حنيفة : يعني الدينوري الإمام في اللغة : ربما همز فقيل سؤاك ، قال : والسواك مشتق من ساك الشيء إذا دلكه ، وأشار غيره إلى أنه مشتق من التساوك يعني التمايل ، يقال : جاءت الإبل تتساوك أي تتمايل في مشيتها ، والصحيح أنه من ساك إذا دلك ، هذا مختصر كلام أهل اللغة فيه . وهو في اصطلاح الفقهاء استعمال عود أو نحوه في الأسنان لإذهاب التغير ونحوه والله أعلم . وقوله : " مطهرة للفم مرضاة للرب سبق شرحهما ، وميم الفم مخففة على المشهور ، وفي لغية يجوز تشديدها ، وقد بسطت ذلك في تهذيب الأسماء واللغات ، وقوله : " يستحب في ثلاثة أحوال " كذا هو في المهذب ثلاثة وهو صحيح ، وفي الحال لغتان التذكير والتأنيث فيقال ثلاثة أحوال ، وثلاث أحوال ، وحال حسن ، وحالة حسنة . وقوله : " { صلاة بسواك خير من سبعين صلاة بغير سواك } " معناه ثوابها أكثر من ثواب سبعين ، وقوله : لا تدخلوا علي قلحا بضم القاف وإسكان اللام والحاء المهملة جمع أقلح وهو الذي على أسنانه قلح بفتح القاف واللام وهو صفرة ووسخ يركبان الأسنان . قال صاحب المحكم : ويقال فيه أيضا القلاح بضم القاف وتخفيف اللام ويقال قلح الرجل بفتح القاف وكسر اللام وأقلح . وقوله : وقد يكون بالأزم وهو ترك الأكل ، الأزم بفتح الهمزة وإسكان الزاي وأصله في اللغة الإمساك وذكره الشافعي وتأوله أصحابنا . تأويلين [ ص: 327 ] أحدهما : الجوع ، والثاني : السكوت وكلاهما صحيح ، وقول المصنف : " ترك الأكل " كان ينبغي أن يقول : " ترك الأكل والشرب " . وقوله : " يشوص فاه " بضم الشين المعجمة وبالصاد المهملة ، والشوص دلك الأسنان عرضا بالسواك ، كذا قاله الخطابي وغيره ، وقيل : الغسل وقيل : التنقية ، وقيل غير ذلك ، والصحيح الأول والله أعلم .

المسألة الثالثة : العباس هو العباس بن عبد المطلب أبو الفضل عم رسول الله صلى الله عليه وسلم وتمام نسبه في رسول الله صلى الله عليه وسلم وكان أسن من رسول الله صلى الله عليه وسلم بسنتين أو ثلاث ، توفي بالمدينة سنة اثنتين وثلاثين ، وقيل أربع وثلاثين ، وكان أشد الناس سمعا .

المسألة الرابعة في الأحكام : فالسواك سنة ليس بواجب ، هذا مذهبنا ومذهب العلماء كافة إلا ما حكى الشيخ أبو حامد وأكثر أصحابنا عن داود أنه أوجبه ، وحكى صاحب الحاوي أن داود أوجبه ولم يبطل الصلاة بتركه ، قال : وقال إسحاق بن راهويه . هو واجب فإن تركه عمدا بطلت صلاته . وهذا النقل عن إسحاق غير معروف ولا يصح عنه ، وقال القاضي أبو الطيب والعبدري : غلط الشيخ أبو حامد في حكايته وجوبه عن داود ، بل مذهب داود أنه سنة ; لأن أصحابنا نصوا أنه سنة ، وأنكروا وجوبه ولا يلزم من هذا الرد على أبي حامد . واحتج لداود بظاهر الأمر ، واحتج أصحابنا بما احتج به الشافعي في الأم والمختصر بحديث أبي هريرة الذي ذكرناه : " { لولا أن أشق على أمتي لأمرتهم بالسواك عند كل صلاة } " قال الشافعي - رحمه الله - : لو كان واجبا لأمرهم به ، شق أو لم يشق . قال العلماء في هذا الحديث إن الأمر للوجوب واستدل أصحابنا بأحاديث أخر وأقيسة ، ولا حاجة إلى الإطالة في الاستدلال إذا لم نتيقن خلافا ، والأحاديث الواردة بالأمر محمولة على الندب جمعا بين الأحاديث والله أعلم .


واعلم أن السواك سنة في جميع الأحوال إلا للصائم بعد الزوال ، ويتأكد استحبابه في أحوال ، هكذا قاله أصحابنا . وعبارة المصنف توهم اختصاص الاستحباب بالأحوال الثلاثة المذكورة وليس الحكم كذلك بل هو مستحب [ ص: 328 ] في كل الأحوال لغير الصائم لقوله صلى الله عليه وسلم : " { السواك مطهرة للفم مرضاة للرب } " . وأما الأحوال التي يتأكد الاستحباب فيها فخمسة : أحدها : عند القيام إلى الصلاة ، سواء صلاة الفرض والنفل ، وسواء صلى بطهارة ماء أو تيمم أو بغير طهارة كمن لم يجد ماء ولا ترابا وصلى على حسب حاله ، صرح به الشيخ أبو حامد والمتولي وغيرهما . الثاني : عند اصفرار الأسنان ودليله حديث : " { السواك مطهرة } " وأما احتجاج المصنف له بحديث العباس فلا يصح لأنه ضعيف كما سبق . الثالث : عند الوضوء اتفق عليه أصحابنا ، ممن صرح به صاحبا الحاوي والشامل وإمام الحرمين والغزالي والروياني وصاحب البيان وآخرون ، ولا يخالف هذا اختلاف الأصحاب في أن السواك هل هو من سنن الوضوء أم لا ؟ فإن ذلك الخلاف إنما هو في أنه يعد من سنن الوضوء أم سنة مستقلة عند الوضوء لا منه ، وكذا اختلفوا في التسمية وغسل الكفين ولا خلاف أنهما سنة ، وإنما الخلاف في كونها من سنن الوضوء ، ودليل استحبابه عند الوضوء حديث أبي هريرة رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال : " { لولا أن أشق على أمتي لأمرتهم بالسواك مع كل وضوء } " وفي رواية : { لفرضت عليهم السواك مع الوضوء } وهو حديث صحيح رواه ابن خزيمة والحاكم في صحيحيهما وصححاه وأسانيده جيدة ، وذكره البخاري في صحيحه في كتاب الصيام تعليقا بصيغة جزم ، وفيه حديث آخر في الصحيح ذكرته في جامع السنة تركته هنا لطوله . الرابع : عند قراءة القرآن ذكره الماوردي والروياني وصاحب البيان والرافعي وغيرهم . والخامس : عند تغير الفم ، وتغيره قد يكون بالنوم وقد يكون بأكل ما له رائحة كريهة ، وقد يكون بترك الأكل والشرب ، وبطول السكوت ، قال صاحب الحاوي : ويكون أيضا بكثرة الكلام والله أعلم . هذه الأحوال الخمسة التي ذكرها أصحابنا ، وفي صحيح مسلم عن عائشة { أن النبي صلى الله عليه وسلم : كان إذا دخل بيته بدأ بالسواك } " والله أعلم .

( فرع ) إذا أراد أن يصلي صلاة ذات تسليمات كالتراويح والضحى ، وأربع ركعات سنة الظهر أو العصر ، والتهجد ونحو ذلك استحب أن يستاك [ ص: 329 ] لكل ركعتين لقوله صلى الله عليه وسلم : " { لأمرتهم بالسواك عند كل صلاة أو مع كل صلاة } " وهو حديث صحيح كما سبق .

( فرع ) قال المزني في المختصر : قال الشافعي - رحمه الله - : أحب السواك للصلوات عند كل حال تتغير فيها الفم . كذا وقع في المختصر " عند " بغير واو ، قال القاضي حسين أخل المزني بالواو ، وكذا قاله غير القاضي ، وهو كما قالوه فقد قاله الشافعي - رحمه الله - في الأم بالواو ، واتفق نص الشافعي - رحمه الله - والأصحاب على أن السواك سنة عند الصلاة ، وإن لم يتغير الفم .

( فرع ) في أول كتاب النكاح من الترمذي عن أبي أيوب رضي الله عنه قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : { أربع من سنن المرسلين : الحياء والتعطر والسواك والنكاح } " قال الترمذي : حديث حسن ، هذا كلامه وفي إسناده الحجاج بن أرطاة وأبو الشمال ، والحجاج ضعيف عند الجمهور ، وأبو الشمال مجهول فلعله اعتضد بطريق آخر فصار حسنا ، وقوله : الحياء هو بالياء لا بالنون وإنما ضبطته لأني رأيت من صحفه في عصرنا وقد سبق بتصحيفه ، وقد ذكر الإمام الحافظ أبو موسى الأصبهاني هذا الحديث في كتابه الاستغناء في استعمال الحناء وأوضحه وقال : هو مختلف في إسناده ومتنه ، يروى عن عائشة وابن عباس وأنس وجد مليح كلهم عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : واتفقوا على لفظ الحياء قال : وكذا أورده الطبراني والدارقطني وأبو الشيخ وابن منده وأبو نعيم وغيرهم من الحفاظ والأئمة ، قال : وكذا هو في مسند الإمام أحمد وغيره من الكتب . ومرادي بذكر هذا الفرع بيان أن السواك كان في الشرائع السابقة والله أعلم .
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
- See more at: http://www.pro3net.com/2013/07/blog-post_20.html#sthash.OTn1uT7L.dpuf